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Ana Tadic vers la WNBA : « Le TGB a joué un rôle important dans mon développement. »

Ana Tadic, la pivot internationale française qui a passé 4 ans sous les couleurs du TGB, s’est engagée pour le New York Liberty et va prendre part au camp de présaison, et peut-être plus encore. L’occasion de prendre des nouvelles de la joueuse qui a marqué le club. Bonjour Ana, déjà comment vas-tu et comment se passe ta saison à Miskolc ? Je vais très bien, merci ! Je me suis adaptée à la vie hongroise. C’est une belle expérience à l’étranger. La saison à Miskolc se déroule plutôt bien jusqu’à présent. Nous nous préparons actuellement pour les demi-finales des playoffs contre Sopron. L’ambiance dans l’équipe est bonne et nous travaillons avec pour objectif de remporter le championnat. Tu joues donc dans un club d’Euroligue, et vous êtes arrivées jusqu’en quart de finale avant de tomber face à Villeneuve d’Ascq. Est-ce que cette nouvelle compétition a été une bonne expérience pour toi ? Absolument, jouer en Euroligue a été une expérience très enrichissante pour moi. C’était une opportunité de me mesurer au plus haut niveau européen et de tester mes compétences contre certaines des meilleures équipes du continent. Je pense que nous avons beaucoup appris en cours de route. Cela nous a aidés à nous améliorer en tant qu’équipe et en tant qu’individus. Je pense que cette expérience m’a permis de franchir un autre cap en tant que joueuse et je suis reconnaissant d’avoir eu cette opportunité. Tu as été appelée en WNBA pour rejoindre les Liberty de New-York. Comment cela s’est-il passé ? C’est vrai que la WNBA est toujours un objectif quand on est une joueuse de basket. Ils ont montré de l’intérêt pour moi, je pense, parce qu’ils estiment que j’ai un profil qui correspond à ce qu’ils cherchent pour leur équipe. Je vois ça comme également un signe de reconnaissance mais aussi cela me motive encore plus à continuer de m’améliorer. On imagine qu’après tes sélections en équipe de France, c’est encore un nouvel objectif qui se concrétise et qui te rend heureuse dans ta carrière de basketteuse ? Tout à fait, c’est une nouvelle étape dans ma carrière de basketteuse. Bien que je n’y sois pas encore, c’était un objectif que je visais depuis longtemps. Les sélections en équipe de France ont été une source de fierté et d’inspiration, et maintenant, avoir l’opportunité d’aller aux Etats-Unis représente un nouveau défi. Je suis reconnaissante pour cette opportunité et impatiente de voir ce que cela va donner. Est-ce que ton passage au TGB a contribué à cette nouvelle étape de carrière ? Oui, absolument. Mes quatre années passées au TGB ont joué un rôle important dans mon développement en tant que joueuse mais aussi en tant que personne. On a vécu quelques expériences aussi qui forgent le caractère (rire), mais toujours dans la bonne humeur! Le soutien et la confiance de l’équipe et du staff m’ont permis d’évoluer et de m’affirmer en tant que joueuse professionnelle. Est-ce que tu suis la LFB et le parcours du TGB ? Quel est ton regard sur notre parcours ? Oui, je suis un peu ce qu’il se passe. C’est un championnat très intéressant à regarder. Je pense que le TGB garde son ADN comme toujours. François Gomez a su maintenir une base de joueuses qui se connaissent bien tout en intégrant de nouveaux éléments pour renforcer l’équipe. Cette place dans le top 8 n’est pas surprenante vu la qualité du travail effectué. Les play-offs, c’est un tout autre championnat et je sais que l’équipe sera prête à créer des surprises. De plus, à moyen terme, revenir dans les compétitions européennes représente une ambition très légitime pour le club.

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François Gomez sélectionneur de la Suisse

Officialisé le week-end dernier, François Gomez, l’entraîneur du TGB, prendra en main la sélection Suisse à partir de novembre pour les trois prochaines années. Alors qu’il est actuellement à la tête des U20 helvétique depuis deux ans, le technicien tarbais aura l’objectif d’amener les internationales A à l’EuroBasket féminin. Il restera, comme il le faisait avec la sélection Suédoise, au poste d’entraîneur principal au TGB. Pour Tarbes et son club, c’est encore l’image de sa réussite exportée au delà des frontières. Erik Lehmann, Secrétaire Général de Swiss Basketball, s’est exprimé sur cette nomination : « Je suis vraiment heureux que François ait accepté de relever ce défi. Il connaît la plupart des filles et est l’actuel entraîneur de Nancy Fora en France. Il a déjà travaillé avec les générations 2003-2004-2005, celle des Schwarz, Martinez et Ranisavljevic. La nomination de François Gomez permet d’assurer la continuité au sein des équipes nationales féminines U20 et senior. Son palmarès en club et en sélection est immense. C’est un grand honneur pour la Suisse de travailler avec un technicien de ce niveau ». François Gomez a de son côté déclaré : « Je tiens à remercier les dirigeants de Swiss Basketball, pour la confiance qui m’est accordée en me désignant sélectionneur de l’équipe nationale féminine. C’est avec ambition et abnégation que je mènerai mes missions afin d’aider à la reconnaissance du basket suisse sur la scène européenne. Dans la continuité de ce qui a été fait auprès des U20 avec les résultats notoires que nous avons obtenus, je me fixe pour objectif de qualifier notre équipe pour un des prochains championnats d’Europe. Hop Suisse !».

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Pour une LFB et une LF2 performantes, visibles, lisibles et responsables !

Le weekend dernier, plusieurs organes de presse se sont fait l’écho d’une discussion en cours au sein de la FFBB quant au retour de la LFB dans un format à 14 clubs. L’ensemble des acteurs du basket féminin (clubs, joueuses, entraineurs de LFB et LF2) représentés par leurs syndicats souhaitent clarifier leur position partagée et unanime formalisée dans une motion commune remise à la FFBB au début du mois de mars. 14 ARGUMENTS POUR UNE ÉLITE À 14 CLUBS EN SEPTEMBRE 2025 REDYNAMISER LA FORMULE DU CHAMPIONNAT ET LA RENDRE PLUS ÉQUITABLE : plus de matchs de saison régulière, un focus sur des playoffs à 8, un système de descente simplifié (le dernier de la saison régulière descend) en supprimant des playdowns injustes sportivement, illisibles pour le public, économiquement dangereux. CRÉER DE L’EMPLOI POUR DES SPORTIVES PROFESSIONNELLES DE HAUT NIVEAU : 4 clubs de plus sur les deux premières divisions créent un potentiel de 30 emplois supplémentaires pour le sport professionnel féminin. REDONNER ENVIE AUX TALENTS FRANÇAIS DE CROIRE DANS LA LFB : recréer des opportunités et fidéliser des jeunes joueuses françaises (défi de la NCAA et des championnats étrangers : solde arrivées/départs des pros en LFB négatif depuis 2 saisons, 2 fois plus de départs à l’étranger que de retours sur les 3 dernières saisons). FAVORISER ET DÉMONTRER LA PROFESSIONNALISATION ET LE RAYONNEMENT DU BASKET DE HAUT NIVEAU FEMININ : structuration des clubs, ouverture des agréments des centres de formation à la LF2, cahier des charges d’accession de LF2 en LFB et de NF1 vers LF2. RENDRE COHÉRENT LE FORMAT DE COMPÉTITION AVEC L’ENTRÉE EN VIGUEUR D’UN ACCORD SECTORIEL HISTORIQUE POUR LE BASKET PROFESSIONNEL FEMININ DE LFB ET DE LF2 (nombre minimum de contrats, recrutements en cours de saison et dates limites de recrutement, formation/reconversion, prévoyance…). ASSEOIR L’EMPRISE TERRITORIALE DU BASKET FEMININ DANS UNE DYNAMIQUE QUI SOIT REPRESENTATIVE DE LA PUISSANCE DE LA PRATIQUE DU BASKET FEMININ SUR TOUT LE TERRITOIRE et qui ne nous coupe pas de la stratégie de déploiement du basket masculin et des autres sports professionnels. RENDRE LE CHAMPIONNAT ATTRACTIF ET VISIBLE POUR LA COMMUNAUTE DE FANS, MEDIAS, PARTENAIRES qui peuvent accéder à plus de matchs notamment face à la concurrence des autres sports de haut niveau dans certains territoires. L’audience du basket féminin augmente, les salles sont pleines : offrons-nous plus d’espaces et de visibilité ! ACCENTUER L’EMULATION ET LA CONCURRENCE CHAQUE SEMAINE AU SEIN DE NOTRE CHAMPIONNAT MAIS AUSSI DANS LA CONCURRENCE AVEC D’AUTRES SPORTS existants dans les territoires. SOUTENIR LA DYNAMIQUE ECONOMIQUE DES CLUBS DANS UN CONTEXTE GLOBAL TENDU : plus de matchs, des playoffs attractifs, une assise de matchs programmés à l’avance plus prévisible et moins coûteux. ELARGIR LE VIVIER DES EQUIPES NATIONALES 5*5 ET 3*3 en favorisant un terrain d’expression de haut niveau et en donnant du temps de jeu pour les nouveaux talents sans la pression d’un championnat trop resserré. RENDRE COHERENTE LA DUREE ET LE COUT DES CONTRATS DES SPORTIVES AVEC LA PARTICIPATION EFFECTIVE AUX COMPETITIONS. Depuis 2015 les contrats durent 12 mois et pourtant le championnat a été réduit, les salaires ont été multipliés par 2. Jusqu’à quand cela sera tenable ? PROMOUVOIR UNE FORMULE COCONSTRUITE ENTRE L’ENSEMBLE DES ACTEURS (JOUEUSES, ENTRAINEURS, CLUBS) ET LA FEDERATION DEFENDRE NOTRE MODELE FACE A LA CONCURRENCE (étranger, WNBA…) en demeurant offensif et sûr de nos forces : qualité de l’encadrement sportif des clubs, formation, cadre social, attractivité pour le public, marketing. DONNER UNE VISION DE MOYEN TERME ET UNE AMBITION AUX CLUBS pour entreprendre des projets structurants (salle, partenariats, formation, recrutements…). NOTRE PROPOSITION : CAP SUR 2025-2026 AUTOUR DE DEUX DEFIS : PERFORMANCE ET ATTRACTIVITE Le choix que nous ferons déterminera notre capacité à exister dans un univers ultra concurrentiel : Attractivité de la compétition pour les joueuses et la performance sportive globale du basket féminin français Attractivité du format pour ceux qui nous financent Attractivité de la formule pour ceux qui nous montrent Attractivité de la formule pour ceux qui nous regardent La FFBB a d’ores et déjà acté le passage à 14 de la LF2 en 2025-2026 validant ainsi un pas de structuration important et nous nous en réjouissons même si les acteurs considèrent ce passage nécessaire dès 2024-2025 comme première marche d’une restructuration globale LFB/LF2. A ce jour en revanche, malgré l’unanimité exprimée par les acteurs de LFB et LF2, la FFBB reste opposée au passage de la LFB à 14. Les clubs, les entraineurs et les joueuses réunis et unanimes sont résolus à obtenir un arbitrage urgent et favorable pour que ce passage à 14 clubs en LFB soit une réalité dès la saison 2025-2026. C’est indispensable pour l’avenir du basket féminin de haut-niveau. QUELQUES CHIFFRES CLES SUR LA LFB ET LA LF2 Un budget moyen en LFB de 2.5M€ en 2023-2024 contre 1.450M€ en 2013-2014. 23 clubs professionnels (12 en LFB, 11 en LF2) et 13 centres de formation agréés. Une dynamique commerciale soutenue par les partenariats privés des clubs : 1,35M€ de partenariat privé en moyenne en 23-24 (540k€ en 2014). Un modèle économique sans redistribution (partenariat LFB ou droits TV, compensation financière des mises à disposition d’internationales en EDF 5*5 et 3*3). Une situation nette positive et en amélioration des clubs de LFB (881k€ pour 14 clubs en 2013-2014 vs 3.9M€ pour 12 clubs en 23-24) malgré les tensions en sortie de crise COVID et une crise économique globale. Près de 200 joueuses professionnelles en LFB et LF2 : le sport collectif féminin le plus avancé dans sa professionnalisation. Une amélioration de la situation sociale des joueuses qui sera confortée par un accord sectoriel du basket féminin à partir du 1er juillet 2024 : salaire moyen de 6300€ brut moyen en 23-24 (contre 3700€ en 14-15 en LFB).

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[Vidéo] La préparation mentale au TGB

Comme présenté précédemment, la préparation mentale est un axe de la vision stratégique du TGB et de son renouveau. Suite aux premières séances, retrouvez le témoignage de Dominique Malonga, joueuse internationale Française du club. A propos de Sonia Mélisse : Préparatrice mentale et Sophrologue Sonia intervient au sein d’équipes professionnelles pour optimiser la performance collective, développer la cohésion, améliorer la communication, favoriser les leaderships et clarifier les rôles et périmètres de responsabilité. Elle intervient aussi auprès d’athlètes professionnels, entraîneurs, dans le cadre d’un accompagnement individuel, pour améliorer le relationnel et la communication, réguler ses émotions, renforcer la confiance en soi, booster la motivation ou gérer le stress.

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